yugoslavia-old-3605b.gifInterview avec Marijan Kubik, dirigeant de la JC et du PC Yougoslave, sur l'état de la société et du mouvement communiste en Serbie et en ex-Yougoslavie

 



Traduction JC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/



Interview avec le membre du Nouveau parti communiste de Yougoslavie et du secrétariat aux affaires internationales de la Ligue de la jeunesse communiste Yougoslave (SKOJ), le camarade Marijan Kubik sur la SKOJ et la situation en Serbie réalisée en 2010 par le site Solidnet



Dites-nous quelques mots sur l'histoire de votre organisation. De quel parti tire-t-elle son orientation politique?

 

La ligue de la jeunesse communiste Yougoslave (SKOJ) a été reformée le 25 janvier 1992 à Belgrade en tant que continuatrice des traditions révolutionnaires de la SKOJ originelle qui est née en 1919 et a été dissoute en 1948. La SKOJ a été ranimée sous la forme d'une organisation de jeunesse du Nouveau parti communiste de Yougoslavie (NKPJ), le seul parti Marxiste-Léniniste présent sur le territoire de l'ancienne République fédérale socialiste de Yougoslavie, mais elle est aussi active en tant qu'organisation politique indépendante, elle est donc enregistrée comme telle auprès des autorités compétentes. Les membres du SKOJ rassemblent un tiers des membres de l'ensemble du NKPJ. La SKOJ est la seule organisation de jeunesse de cette région qui est enregistrée en tant que membre de la Fédération mondiale de la jeunesse démocratique.



Quels changements a subi votre organisation avec la désintégration de la Yougoslavie? Etes-vous actifs seulement en Serbie?



La République fédérale socialiste de Yougoslavie (RFSY) ne s'est pas désintégrée, comme certaines personnes l'affirment et essaient de le prouver. Elle a été violemment renversée et démantelée. L'effondrement de la RFSY a été orchestré par l'impérialisme Occidental. La façon la plus facile de remettre en cause le socialisme dans notre pays était d'attiser les conflits ethniques, ce qui a mené à une guerre sanglante, fratricide. Dans leur opération anti-Yougoslave, les capitalistes Occidentaux ont usé à profusion des services des gouvernements séparatistes et nationalistes. La SKOJ lance comme mot d'ordre le retour de l'union de toutes les nations Yougoslaves et minorités nationales sur le territoire de l'ancienne Yougoslavie, union basée sur des principes de volontarisme, d'égalité et d'échange mutuellement avantageux. En accord avec ces engagements, la SKOJ a des membres dans toutes les Républiques de l'ancienne Yougoslavie.



Comment décririez-vous vos relations avec les communistes et les membres du Komsomol en Croatie et dans d'autres républiques Yougoslaves?



Nos relations avec les jeunesses communistes et les organisations syndicales sur le territoire de l'ancienne Yougoslavie avec qui nous partageons les mêmes idéaux et objectifs sont marqués par le respect et la solidarité. Ces actions et objectifs communs ont été confirmés durant la rencontre régionale annuelle organisée à Belgrade le 30 juillet.



Cela fait plus de 10 ans désormais que l'OTAN a lancé son agression contre la Yougoslavie. Les Serbes se rappellent-ils cette agression? Qu'en pensent-ils?



Entre le 24 mars et le 11 juin 1999, la République fédérale de Yougoslavie et ses 12 millions d'habitants ont été confrontés à l'attaque impitoyable de la force militaire la puissante au monde. Il faut avoir à l'esprit que le réservoir humain des pays agresseurs était de 764 millions d'habitants, le ratio était de 70 contre 1. Le ratio territorial était de 234 contre 1 celui de la puissance économique de 676 contre 1. Une comparaison des forces militaires en présence peut être difficile à établir, à cause de la complète disproportion qualitative et quantitative. Lors de l'agression de l'OTAN contre la République fédérale de Yougoslavie, près de 27 000 sorties aériennes ont été effectuées. Plus de 8 200 d'entre elles ont impliqué l'usage de leur armement de combat. Près de 2 300 frappes ont été menées contre 995 sites (« cibles ») dans la République fédérale de Yougoslavie. Un nombre important d'équipements d'infrastructures a été détruit, plus de 50 ponts démolis. Le siège de Radio-Télévision de Serbie (RTS) en plein cœur de Belgrade a été bombardé, causant la mort de 17 employés de RTS. Le bâtiment de la Radio-Télévision de Novi-Sad a également été détruit, ainsi que plusieurs autres installations électroniques au moment où la tour d'affaires « Usce » était visée à Belgrade. 37 tours relais radio et Télévision et équipements d'émission ont été bombardés. Des installations de télécommunications et téléphoniques dans tout le pays ont également été attaqués. La liste comprend la tour télévisée du Mt.Avala, les tours relais des Mt.Kopoanik, Jastrebac et Cer, la station satellite « Prilike » près d'Ivanjica, et les bureaux de poste de Uzice et Pristina. Les avions agresseurs ont bombardé 53 installations médicales, et les frappes directes ou les conséquences indirectes d'un bombardement ont endommagé ou détruit plus de 300 installations pré-scolaires, scolaires et de tourisme. L'Hôpital « Dr.Dragisa Misovic », le Centre de santé de Surdulica, le centre clinique de Nis, l'école élémentaire « Marija Bursac » à Belgrade, les écoles élémentaires à Resnik, Batajnica et Rakovica, l'Hôtel « Jugoslavija » à Belgrade et l'Hôtel « Baciste » sur le Mt.Kopaonik sont seulement quelques exemples de ce que les structures militaires ont appelé pharisaiquement des objectifs militaires légitimes ou des dommages collatéraux. L'histoire de la guerre sera aussi marquée par le bombardement de l'ambassade de la République populaire de Chine à Belgrade, où 3 citoyens Chinois ont été tués. Les dégâts totaux causés à l'économie et aux infrastructures du pays sont estimés à 100 milliards de dollars. Dans l'agression contre la République fédérale de Yougoslavie, l'OTAN a violé des dizaines de conventions internationales, parmi lesquelles la convention sur les dommages causés par la pollution pétrolière, l'empoisonnement au benzol, la prévention des risques de cancer, la pollution aérienne trans-frontalière sur grandes distances, la protection de la couche d'ozone, la préservation de la flore et de la gaune... Sur les 1 200 civils, 30% étaient des enfants, et sur les 5 000 blessés, plus de 40% étaient des mineurs. L'agression de l'OTAN contre la République fédérale de Yougoslavie était une attaque impérialiste. L'objectif des impérialistes occidentaux était très clair; ils voulaient emmener des troupes d'occupation sur les territoires du Kosovo et du Metohija. La moindre des choses que nous puissions faire est de ne pas se joindre, dix ans plus tard, à l'union de ceux dont les tactiques de guerre ont poussé la Serbie à la capitulation en lui causant le maximum de dommages collatéraux possibles.



Quelle est la position le gouvernement Serbe actuel par rapport à ces événements?



En 2006, la Serbie a été admise dans le programme Partenariat pour la paix, Dans son discours à la session de l'Union Nord-Atlantique, le Président serbe Boris Tadic a déclaré que l'admission de la Serbie au Partenariat pour la paix est seulement le premier pas qui culminera sur l'intégration entière de la région à l'OTAN. Il a marqué l'admission au Partenariat pour la paix comme étant le commencement d'un nouveau chapitre dans l'histoire des libertés démocratiques dans l'Europe du Sud-Est. La SKOJ s'oppose à cette politique. Ni le Partenariat pour la paix ni l'OTAN ne conviennent pour la Serbie.



Est-il possible de parler d'une européanisation de la Serbie? Quel impact a la culture de masse sur la société Serbe contemporaine?

 

La prise de position pour l'Union Européenne est présente à tous les niveaux en Serbie. L'adhésion à l'Union européenne est présentée comme la solution finale à tous les problèmes en Serbie, et chaque problème est interprété comme une conséquence du fait que la Serbie n'est pas dans l'UE. Quiconque est contre l'UE est étiqueté comme arriéré par le régime Serbe bourgeois et pro-impérialiste.



La Serbie envisage-t-elle de rejoindre l'Union européenne? Quel est l'attitude de son gouvernement à cet égard? Que pense le peuple serbe d'une telle idée?



En décembre 2009, le gouvernement Serbe a soumis sa demande officielle d'adhésion à l'UE. Les avis des citoyens Serbes sont extrêmement partagés sur la question à cause des pressions fortes exercées par l'UE et de l'énorme propagande dont le but est d’accélérer l'adhésion de la Serbie à cette organisation impérialiste. La SKOJ s'oppose ouvertement à l'adhésion de la Serbie à l'UE. Rappelons simplement le rôle de l'UE pendant la guerre civile fratricide et sanglante sur le territoire de la Yougoslavie dont l'inspirateur direct a été l'UE elle-même soutenue par les États-Unis et l'OTAN impérialistes. L'objectif de l'UE n'est pas l'unification des nations, mais la libéralisation absolue au sein de la sphère économique, ce qui assurera des profits supplémentaires à l'oligarchie financière qui, en collaboration avec les États-Unis et l'OTAN, met en œuvre les politiques impérialistes dans le monde entier. Il ne fait aucun doute que l'expansion de l'UE vers l'Est va seulement permettre à la bourgeoisie occidentale d'étendre ses marchés à des fins d'exploitation ainsi qu'à apporter une protection maximale au capital investi en harmonie avec les lois dictées par l'UE elle-même, grâce à quoi elle obtiendra des profits énormes et emploiera une force de travail abondante, bon marché et sans droits. L'ensemble des « réformes » capitalistes en Serbie, mises en œuvre dans le chemin qui mène à l'adhésion, et les « réformes » similaires mises en œuvre dans les anciens pays socialistes Européens nous a fait régresser à l'époque où se réalisait avec des méthodes de bandits l'accumulation primitive de capital. Elles ont transformé l'économie du pays en ateliers périphériques de multi-nationales qui brassent, dans une atmosphère d'asymétrie de pouvoir et de conditions discriminatoires, des milliards d'Euros de profits qui sont rapatriés à l'Ouest impérialiste. Aujourd'hui, plus que jamais auparavant, la Serbie est entre les mains du capital étranger. La majeure partie du PIB repose sur le secteur privé qui est absolument dominé par le capital Occidental. La SKOJ n'appelle pas à la fermeture des frontières, à l'isolement et à l'affrontement mais à la coopération mutuellement avantageuse reposant sur les principes d'égalité et de respect mutuel.



La perspective que les Communistes offrent n'est pas l'Europe unifiée sur des bases capitalistes, mais une Europe démocrate, éprise de liberté, SOCIALISTE.



Quelle est votre positions en ce qui concerne le problème du Kosovo? Quelles sont les perspectives de trouver une solution au problème?



Une des causes les plus complexes du drame que vit le Kosovo actuellement découle de la transformation des relations internationales causée par la domination des États-Unis après l'effondrement de l'Union soviétique. Ces nations qui vivent au Kosovo doivent décider en toute indépendance sur les toutes les questions liées à son développement économique, culturel, politique et social. Après l'agression lancée contre la République fédérale de Yougoslavie, les troupes de l'OTAN sont allés jusqu'au Kosovo et construit la plus grande base militaire d'Europe – Bondsteel. Durant les bombardements de l'OTAN, les avions Américains ont déchargé sur le territoire du Kosovo 10 millions de kilos d'uranium appauvri. Selon le journal « Ekspres » de Pristina, Kosovo a pris la première place dans la région pour le nombre de morts causés par le cancer, puisque près de 5 000 personnes meurent chaque année à cause de l'augmentation de la radio-activité, des chiffres qui ont triplé par rapport à ceux de l'avant-guerre. Ce qui illustre la gravité du problème lié à l'uranium appauvri, c'est le fait que sur 225 soldats Italiens qui ont participé à la mission de la KFOR, 45 d'entre eux sont morts de maladies malignes, tandis que 25 d'entre eux avaient des enfants nés avec des malformations génétiques. Près de 73% de la population en âge de travailler est au chômage, et plus de la moitié des chômeurs a moins de 35 ans. Le Kosovo et Metohija produit près de trois fois moins d'électricité qu'avant 1999. Les usines ne marchent pratiquement pas du tout, ou utilisent seulement 10% de leurs capacités. Les problèmes les plus importants du Kosovo sont le crime organisé et la corruption ainsi que l'état inquiétant des droits de l'Homme. Les industries-clés sont entre les mains de l'occupant qu'est l'OTAN qui en dispose à son gré et récolte les profits qui ont été créés dans le meilleur intérêt des peuples du Kosovo et de Metohija pendant les cinq dernières décennies. L'occupation actuelle ne correspond pas aux intérêts réels et de long-terme des peuples du Kosovo et de Metohija, elle est seulement dans les intérêts des objectifs impérialistes et expansionnistes de l'OTAN. Les objectifs des divers comités de « paix » internationaux est d'intensifier encore plus l'état des choses actuel sur la base du principe « diviser pour mieux régner ». La paix, l'unité et le progrès pour toutes les nations des Balkans ne sont possibles que si l'impérialisme abandonne le devant de la scène historique et politique. La paix, l'unité et le progrès pour toutes les nations des Balkans ne seront possibles seulement quand la domination impérialiste guidée par le principe « Diviser pour mieux régner » cédera devant l'unité des travailleurs des Balkans, leur résistance visant à l'effondrement de l'ordre impérialiste et néo-colonial. Le SKOJ est d'avis que le Kosovo et Metohija sont partie intégrante de la Serbie qui est occupée par l'impérialisme Occidental. Donc, le SKOJ demande à ce que les troupes d'occupation de l'OTAN quittent le Kosovo et Metohija.



Est-ce que votre organisation est une force agissante au Kosovo?



Le SKOJ et le NKPJ ont leurs propres adhérents au Kosovo. Il y a des Albanais parmi eux également. Nombre d'entre eux ont été victimes de la répression à cause de leurs orientations pro-Yougoslaves au cours des deux dernières décennies.



Quel est le rôle de l’Église aujourd'hui, est-elle progressiste ou réactionnaire?



En ce moment, l’Église orthodoxe serbe se distingue avant tout comme une force politique dominante en collaboration permanente avec les structures de pouvoir. Cela s'insère dans ce que l'histoire ecclésiastique identifie comme « l'union du trône et de l'autel ». L’Église est présente aujourd'hui dans tous les pores de la vie publique. Les hauts dignitaires de l’Église orthodoxe serbe ont soutenu en 2000 l'opposition dans leur lutte contre Milosevic, elle a eu un impact décisif dans l'introduction de l'enseignement religieux à l'école, et elle a ses représentants dans l'Agence républicaine de radio-diffusion serbe. L’Église orthodoxe serbe s'insère dans le cercle des Églises en sociétés conservatrices, elle s'est traditionnellement fondu dans le pouvoir d’État et a traversé les siècles en priant pour l'Empereur, et en obéissant à l'Empereur. Ainsi, l’Église orthodoxe serbe n'a pas la moindre réponse, en tant qu'Eglise officielle, à apporter aux problèmes de notre temps qui se posent à l'échelle mondiale. L’Église orthodoxe serbe, qui a été réputé pendant des siècles pour être une église pauvre en termes de ressources matérielles, n'est pour la première fois de son histoire plus pauvre du tout, et même exposée à de nombreux scandales financiers et de corruption. Les structures politiques bourgeoises en Serbie ont totalement accepté l’Église comme un pilier de son pouvoir et l’Église a décidé de jouer son rôle. Aujourd'hui, l’Église orthodoxe serbe défend le mouvement collaborateur des « Tchetniks », les présentant comme une victime du Communisme. En 2003, l’Église orthodoxe serbe a canonisé l'Evêque Nikolaj Velimirovic. Cette canonisation a été réalisée sur la base de principes purement politiques: Nikolaj Velimirovic était un idéologue du mouvement de Dimitrije Ljotic qui a ouvertement, les fusils à la main, combattu quatre ans du côté Nazi en Serbie. Quand en avril 1945, Hitler se suicidait, Velimirovic continuait à appeler au « combat contre l'Ouest ploutocratique, les juifs et les francs-maçons ». Ses livres contiennent les références les plus radicalement anti-sémites. Il n'était pas seulement un nationaliste et un anti-communiste mais un partisan passionné des Nazis également. Par exemple, Nikolaj Velimirovic a déclaré la chose suivante à propos d'Hitler: « Néanmoins, nous devons rendre un hommage appuyé au leader Allemand actuel qui, venu de la masse des gens ordinaires, a réalisé que le nationalisme sans religion est une absurdité, une machine froide et fragile. Désormais, au XXème siècle, il est revenu à la conception de St-Sava, et bien que sans expérience il a entrepris la plus importance des actions pour une nation, une action qui ne relève que des saints, des génies, des héros ».



A quoi ressemble désormais ce qui était encore il y a peu le parti au pouvoir – le Parti socialiste de Serbie? Comment décririez-vous son parcours politique?



En juillet, le Parti socialiste de Serbie (SPS) a fêté le vingtième anniversaire de sa fondation. Après avoir passé trois ans et demi dans l'opposition après la chute de Slobodan Milosevic en 2000, en 2004 les socialistes ont soutenu le gouvernement minoritaire de Vojislav Kostunica, et après les élections législatives de 2008, ils ont participé au gouvernement actuel. Le président du SPS est le vice-premier ministre et Ministre de l'Intérieur, et le Parti a trois ministres au gouvernement: aux infrastructures, à l'énergie et à l'éducation. Le président de la Serbie, et du Parti démocrate, Boris Tadic a félicité le Parti socialiste de Serbie pour ses « 20 premières années » et a souhaité que le Parti vive longtemps encore. Tadis a déclaré que le compromis historique entre Parti démocrate et Parti socialiste de Serbie repose sur son accord avec le leader du SPS Ivica Dacic à propos de l'adhésion de la Serbie à l'Union Européenne. Le SKOJ n'approuve pas le programme politique que suit le SPS depuis qu'il a rejoint le gouvernement formé par les partis pro-impérialistes menés par le Parti démocrate. Actuellement, le SKOJ ne voit pas de différence essentielle entre les activités du Parti socialiste de Serbie et les partis pro-impérialistes menés par le Parti démocrate.



Et les relations entre Serbie et Russie?



Depuis 1948 et le clash entre Tito et Staline, est resté constamment et pleinement dans les esprits la menace d'une présumée occupation Soviétique. Une telle conception a été poursuivie et approfondie par l'opposition pro-impérialiste depuis les années 1990 jusqu'au gouvernement actuel qui est totalement pro-occidental. Néanmoins, les gens pensent qu'une évolution positive en Russie mènera à des changements en Serbie qui transformeront radicalement la situation actuelle.



Que pouvez-vous souhaiter aux jeunes communistes Russes?



Chers camarades, au nom de la Ligue de la jeunesse communiste Yougoslave – SKOJ, je souhaite vous adresser des salutations combatives, révolutionnaires et nos meilleurs vœux pour de nouvelles victoires. L'effondrement temporaire du socialisme en Europe dans les années 1990 a arrêté pour un moment le progrès sur notre planète; toutefois grâce aux communistes du monde entier et des pays socialistes, le succès de la mondialisation capitaliste a été seulement temporaire. Nous sommes convaincus que l'anti-communisme sauvage n'entamera pas notre lutte pour le socialisme, mais, au contraire, nous aidera seulement à nous unir encore plus et à nous mener à la victoire finale.

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