puertoricopg1 0Les communistes condamnent la répression à l'Université de Porto Rico et appellent le peuple à s'organiser pour des actions concrètes



Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/



Communiqué du Parti communiste de Porto Rico

 

cf notre article sur la lutte étudiante à l'Université de Porto Rico: L'Université de Porto-Rico en grève depuis un mois: chronique d'une lutte pour le droit à l'éducation dans un pays sous tutelle états-unienne



Le Parti communiste de Porto Rico (PCPR) condamne la brutale répression contre les jeunes, les étudiants et tous ceux qui manifestaient dans le campus de Rio Piedras de l'Université de Porto Rico (UPR). Lundi après-midi, les forces de police et anti-émeutes de Porto Rico ont attaqué les manifestants lors du septième jour de grève sur le campus, causant des dizaines de blessés et dix-huit arrestations, outre les coups et les insultes envers tous ceux qui se trouvaient sur leur chemin, y compris des personnes qui mangeaient à la cantine de l'Université et des journalistes.



La majorité des personnes arrêtées étaient des dirigeants étudiants, bon nombre d'entre eux appartenant à des organisations politiques d'opposition. « Nous dénonçons non seulement la répression, mais aussi la persécution sélective et politique des camarades en lutte pour l'université publique à laquelle nous aspirons », a indiqué Luis Mojica, jeune étudiant diplômé de ce campus et militant communiste. Il a ajouté que « cela ne nous surprend pas qu'ils montent de toutes pièces des affaires contre les personnes arrêtées étant donné qu'elles n'ont pas commis de délits. L'administration universitaire et la bourgeoisie compradore reviennent en force, et viennent pour la revanche après que le mouvement étudiant organisé a prouvé sa maîtrise médiocre des questions universitaires ».



Miguel Cruz, étudiant lui aussi à l'UPR, a souligné que le gouvernement actuel est un récidiviste pour ce qui est de l'usage de la force contre un peuple qui revendique des droits démocratiques de participation politique. « Tant le C'est la vie résigné que les gaz lacrymogènes mettent au jour la dictature bourgeoise. Il n'y a pas d'espace pour la véritable dissidence du peuple organisé. L'offensive actuelle du capital en crise ne la tolère pas », a déclaré le porte-parole du Parti communiste, Miguel Cruz.



Les communistes comprennent cela comme une grande leçon qu'offre aujourd'hui Wall Street, par le biais du conflit à l'UPR. En ses termes, « toute organisation de base, communautaire, syndicale, estudiantine et les fronts de lutte ne feront pas valoir leurs droits ni n'avanceront dans leurs propositions par la voie de la négociation sans l'unité, de masse et de qualité, rendu nécessaire par ce moment historique où la lutte est portée dans la rue ». Ils ont lancé un appel à la mobilisation solidaire et combative des travailleurs en faveur de l'université et ont souligné l'importance de s'organiser pour mener des actions concrètes.



« L'éducation n'est pas une marchandise et l'Université ne sera pas démantelée ».

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