201141131442747797 20Manifestations historiques au Yémen : des centaines de milliers de personnes dans les rues de Sanaa pour exiger le départ du dictateur Ali Saleh

 

Article du Morning Star, quotidien du PC de Grande-Bretagne inspire des dépêches de l’AP

 

Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/


 

Des centaines de milliers de Yéménistes ont envahi la place centrale de la capitale Sanaa et ont défilé dans tout le pays, dans les villages et les villes, vendredi dernier.


 

Ce furent les manifestations les plus massives depuis plus d’un mois de protestations visant à ce que le président Ali Abdallah Saleh, qui règne en maître depuis longtemps sur le pays, démissionne.


 

De nombreuses mosquées ont fermé leurs portes dans la capital alors que les fidèles et les clercs se déplaçaient vers la place devant l’Université de Sanaa.


 

Les manifestants ont envahi la place et se sont répandus dans les rues adjacentes.


 

Ils ont monté des tentes et ont brandi des affiches avec les posters de jeunes hommes qui ont été tués par les forces gouvernementales lors des précédentes manifestations.


 

L’opposition a affirmé espérer faire descendre un million de personnes dans les rues.


 

Il y a eu des manifestations anti-Saleh dans au moins 14 provinces du pays.


 

D’après des témoins qui ont pu y assister, ils étaient des centaines de milliers à assister aux manifestations dans les provinces de Aden, Taaz et Hadramout.


 

La foule de Sanaa était soutenue par des soldats qui ont rejoint les manifestants et ont mis en place d’une demi-douzaine de checkpoints autour de la place pour empêcher les intrusions de fidèles du président.


 

Les manifestants, qui appelaient à un « Vendredi du salut », ont brandi des petits cartons noirs tout en scandant ce qui y était inscrit : « Ali, dégage ».


 

Des femmes et des enfants se sont joints aux manifestations, leurs visages peints aux couleurs du drapeau Yéménite ou encore avec le simple mot d’ordre : « Dégage ».


 

(…)


 

Les manifestants en font le responsable de la mauvaise gestion, de la répression avec des tirs à balles réelles qui a mené à la mort de manifestants. Ils ont réaffirmé qu’ils n’auraient pas de répit avant son départ.

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