Traduction pour Solidarité Internationale PCF, 29/03/2017.

 

 

Déclaration du PCU : "Face à l'attaque lâche contre notre siège central et nos camarades"

21 Mars 2017

Ce soir notre siège central a encore été la cible d'une attaque.

Cette fois-ci l'attaque eut lieu à l'occasion d'une manifestation en direction de Fernández Crespo, dont les pancartes et les slogans revendiquaient le refus de l'évacuation du squat "La Solidaria".C'est lorsque le cortège défila devant notre siège, situé à Fernández Crespo et Asunción, que débutèrent les insultes et les jets de pierres. Des cocktails molotov ainsi que des fumigènes furent également lancés.

Les camarades qui se trouvaient dans le local sortirent pour tenter de modérer la situation, les agressions s’intensifièrent alors et les camarades furent frappés à coups de poings, de pierres, de gravats divers, de bâtons et barres de fer. On lança même des coktails molotov sur eux. Les camarades répondirent à l'agression et la repoussèrent.

Les agressions et l'attaque étaient menées par des personnes masquées qui s'en sont ensuite prises verbalement et physiquement à des voisins, des commerçants, des travailleurs et travailleuses du commerce et des ouvriers d'un bâtiment en construction.

Nous condamnons ces faits et la lâcheté de cette agression envers nos camarades et l'attaque contre nos locaux.

Cette attaque méprisable s'ajoute à plus d'une dizaine d'attentats fascistes menés contre ces mêmes locaux, le foyer central de l'UJC (Union des Jeunes Communistes), Nibia Sabalsagaray (assassinée lors de sa torture), la 20e section de Police, le local Centro, le local de la section Félix Ortiz (disparu suite au terrorisme d'Etat), entre autres.

Ces agressions lâches et antisociales n'ont pas eu, n'ont pas et n'auront jamais rien à voir avec les luttes populaires. Ce sont les modes d'action des ennemis du peuple. Jamais aucun combat populaire ne se mènera en agressant sauvagement les travailleuses et les travailleurs, des voisins ni en s'en prenant directement les lieux où s'organisent la lutte.

Historiquement, le PCU a toujours lutté pour défendre les droits des travailleurs, l'unité du peuple, les libertés. Nous payons encore chèrement le prix de la disparition de camarades disparus, morts, torturés et détenus alors qu'ils affrontaient la dictature et le Terrorisme d'Etat.

Nous continuerons à lutter pour l'unité et le progrès démocratique jusqu'à la libération sociale.

Nous voulons être tout à fait clairs : face aux attaques et aux agressions, nous défendrons nos camarades et nos locaux, outils de la lutte populaire, quelles que soient les circonstances.

Le 21 Mars 2017

Comité Exécutif National

Parti Communiste d'Uruguay

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