Traduction NK pour Solidarité Internationale PCF

Sous le slogan "Le capitalisme, ça veut dire que je ne peux pas respirer/ Capitalism means I can't breathe", des centaines d'adhérents et sympathisants de la Jeunesse communiste de Grèce (KNE), l'organisation de jeunesse du KKE, ont participé le lundi 1er juin à des manifestations de protestation contre le meurtre de l'Afro-Américain George Floyd à Minneapolis.

À Athènes, la manifestation de la KNE s'est terminée devant l'ambassade américaine où les jeunes communistes ont crié des slogans contre la barbarie et la répression du système capitaliste. Certains de ces slogans étaient : "Le capitalisme, c'est la guerre, la pauvreté et le racisme" ou "La démocratie des capitalistes, c'est la répression et la violence contre le peuple".
 

S'adressant aux manifestants, Alexandros Bougas, membre du Conseil central de la KNE, a rappelé :

"Les travailleurs, les jeunes, le peuple des États-Unis ont le droit de manifester contre la barbarie et la répression du gouvernement et de l'État américain [...] Le gouvernement Trump, comme celui de son prédécesseur Obama et tous les gouvernements américains à ce jour, républicains ou démocrates, portent d'énormes responsabilités car les crimes racistes, la violence policière et la répression n'ont jamais cessé".

Le député européen du KKE, Lefteris Nikolaou-Alavanos, a notamment participé au rassemblement.
 

Une autre manifestation de la KNE a également eu lieu dans la deuxième plus grande ville de Grèce, Thessalonique, où des centaines de jeunes hommes et femmes, tenant des banderoles, des drapeaux ainsi que des ballons noirs, ont défilé dans le centre ville en direction du consulat américain pour condamner le meurtre de George Floyd.

Des manifestations et rassemblements similaires ont eu lieu dans d'autres villes de Grèce à l'appel de la KNE.
 

Dans une déclaration publiée vendredi, la Jeunesse communiste de Grèce souligne notamment :

"Ce nouveau meurtre, avec l'image du genou d'un policier sur le cou de la victime morte étouffée, a provoqué une indignation justifiée et un dégoût chez des millions de travailleurs et de jeunes aux États-Unis et dans le monde entier. Elle montre la barbarie avec laquelle l'État bourgeois, dans la "métropole du capitalisme", dans la "si médiatisée démocratie américaine", traite les travailleurs, les chômeurs et les pauvres - comme Floyd - qui n'aspirent qu'à un salaire journalier".