Article du KKE publié le 24 Novembre. Traduction MR pour "Solidarité Internationale PCF - Vivelepcf - Cahiers Communistes".

Des dizaines de fédérations, de centrales syndicales et de syndicats dans tout le pays ont appelé à la grève du 26 novembre. Parmi eux, on trouve les fédérations des médecins hospitaliers, des constructeurs, des travailleurs de l'industrie pharmaceutique, des centres de travail d'Athènes, du Pirée, de Patras et de dizaines d'autres villes. Les syndicats des travailleurs du transport maritime ont décidé d'organiser une grève nationale de 24 heures pour toutes les catégories de navires, tandis que les travailleurs des transports urbains d'Athènes participent également à la grève. Dans son appel à la grève du 26 novembre, le Front militant de tous les travailleurs (PAME) a déclaré :

"Le 26 novembre, nous sommes en grève ! Pour protéger nos vies, notre santé et nos droits contre l'offensive féroce du gouvernement et des grandes d'entreprises.

La prise de position décisive des syndicats et des travailleurs qui se sont mobilisé dans toute la Grèce lors de la commémoration militante du soulèvement de l'Ecole Polytechnique du 17 novembre a rompu, dans la pratique, les interdictions et l'autoritarisme du gouvernement. Ce faisant, ils ont contredit et fait annulé l'ambition du gouvernement d'empêcher les luttes et les revendications du peuple pour la protection de sa vie et de sa santé.

Au lieu de prendre des mesures visant à protéger la vie et la santé des travailleurs, le gouvernement émet des projets de loi dictés par la Fédération hellénique des entreprises. Ces projets de loi comprennent :

- La journée de travail de 10 heures, c'est-à-dire travailler du matin au soi pour un salaire de 200 euros.

- Le travail non assuré et non rémunéré.

- L'abolition du congé du dimanche.

- Le transfert de la sécurité sociale aux groupes privés.

- Les ventes aux enchères et les confiscations des biens publics.

Ces mesures renforceront les grands groupes d'entreprises dans un contexte de crise capitaliste. Ce sont des mesures qui resteront en vigueur après la pandémie, afin que les travailleurs restent des "bêtes de trait" alimentant les profits du capital. C'est pourquoi le gouvernement prend de nouvelles mesures de répression et d'autoritarisme et prépare un nouveau projet de loi visant à abolir effectivement les droits et libertés syndicales.

Le PAME appelle tous les syndicats à porter une réponse au gouvernement et aux employeurs. Personne ne doit être laissé en dehors de cette lutte. En revendiquant toutes ces mesures de protection, nous voulons que la classe ouvrière cesse d'être submergée par la peur, l'intimidation et le pessimisme. Le message de la grève doit être porté partout, sur tous les lieux de travail !

Nous exigeons :

- La réquisition immédiate des urgences, des unités de soins intensifs, de tous les lits, des centres d'analyse et des laboratoires des hôpitaux privés. Il en va de même pour les médecins privés. Les hôpitaux qui ont été fermés ces dernières années doivent rouvrir.

- Le renforcement immédiat du personnel de santé avec un recrutement massif de médecins dans toutes les spécialités et d'infirmiers. La titularisation de l'ensemble du personnel contractuel et auxiliaire dans le secteur de la santé.

- Le recrutement de personnel dans les transports publics et des trajets plus fréquents.

- Des allocation chômage extraordinaires pour tous les chômeurs, sans conditions.

- L'exonération des frais pour l'électricité, les communications, l'eau et le gaz naturel, tant que durent les mesures restrictives et l'interdiction. Aucune d'interruption de ces services pour les ménages populaires.

- La suspension des paiements des travailleurs à l'État, aux banques, aux services publics et la suspension des ventes aux enchères et des confiscations. Réduction et annulation des dettes des familles ouvrières et populaires".

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