Elections anticipées en Grèce le 4 octobre 2009 : le vote com muniste, le seul pour renforcer la riposte aux projets antipopulaires du pouvoir


  

Le premier ministre grec a décidé de convoquer des élections législatives anticipées le 4 octobre 2009. Son but est clair : que son parti conservateur, la « Nouvelle démocratie » ou son concurrent le Parti socialiste PASOK puisse bénéficier d’une légitimité renouvelée pour poursuivre et aggraver la politique antipopulaire menée au nom de la « crise ».


C’est ainsi que l’analyse nos camarades grecs du Parti communiste grec qui nous ont fait l’honneur d’être présents sous notre stand à la Fête de l’Humanité.


Plus que jamais, le KKE, dont le travail s’ancre dans l’action militante dans le monde du travail, dans l’organisation syndicale apparaît comme la seule alternative. Comme dans d’autres pays, les tenants de l’idéologie dominante ont tenté de mettre en avant une vague coalition anticapitaliste pour contrer l’action des communistes.


L’effet d’annonce de cette coalition opportuniste, Syrisa – Synapsismos, composée de groupes de « gauche alternative » se dégonfle heureusement devant ses divisions, son appât des postes électifs, le flou de ses positions sur le principal, notamment sa collaboration ouverte avec l’UE du capital. Il est fort regrettable que la direction du PCF, dans le cadre du PGE, continue d’entretenir des relations privilégiées avec cette formation.


Nous reproduisons ci-dessous un extrait du numéro spécial du journal du KKE Rizospastis diffusé en français à la Fête de l’Huma. La déclaration de la Secrétaire générale du Comité central, Aleka Papariga (en photo au meeting du 27 septembre à Salonique).

 

Correspondant PCF Paris 15 pour vivelepcf.

 

Déclaration de Aleka Papariga, Secrétaire Générale du CC du KKE concernant les élections législatives anticipées :

 

«Le fait que nous allons vers les élections anticipées, bien sûr sous responsabilité du gouvernement, est directement lié à la crise financière aiguë.

La ploutocratie du pays, les entreprises et leurs partis, ND et PASOK, attendent l’élection d’un gouvernement fort, chacun pour son intérêt.


Ils attendent un gouvernement capable de répondre, non aux problèmes du peuple, mais à la recherche de nouveaux profits capitalistes, un gouvernement capable d’adopter des mesures nouvelles plus rigoureuses, plus sauvages contre les travailleurs.


Nous devons contrecarrer leurs plans et les élections anticipées constituent une occasion pour le faire. Ni la ND ni le PASOK ne pourront prendre de mesures en faveur du peuple. Ils ne le veulent pas, ils ne le peuvent pas.


Le seul espoir du peuple est de les rejeter tous les deux, d’annuler leurs projets, de les affaiblir, de renforcer la mobilisation populaire, afin de pouvoir faire face au nouvel « orage » qui s’annonce.

Une condition préalable est essentielle pour que le peuple devienne plus fort : il faut renforcer le KKE et que les deux partis, ND et PASOK sortent affaiblis des urnes.


Ces deux partis obéissent à la même stratégie. Ils font les mêmes choix – comme c’est le cas dans tous les pays membres de l’UE – conformes à la stratégie du grand capital grec et européen.

En conséquence, oui, les élections anticipées constituent une bonne occasion de faire sortir une perspective nouvelle des urnes, au-delà de ce que les élections européennes n’ont pas donné.»


Site du Parti Communiste Grec: http://inter.kke.gr/


Site de Vive le PCF!: http://vivelepcf.over-blog.fr/


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