Cuba refuse de reconnaître le Conseil national de transition et ne reconnaîtra qu'un « gouvernement légitime issu de la volonté libre et souveraine du peuple Libyen »
21 sept. 2011 Cuba refuse de reconnaître le Conseil national de transition et ne reconnaîtra qu'un « gouvernement légitime issu de la volonté libre et souveraine du peuple Libyen »
Déclaration du Ministère des Affaires Etrangères de Cuba
Traduction JC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/
Le Ministère des affaires étrangères de Cuba a retiré son personnel diplomatique de la Libye, où l'intervention étrangère et l’agression militaire de l'OTAN ont aggravé le conflit et empêché le peuple Libyen d'avancer vers une solution pacifique négociée, dans le plein exercice de son auto-détermination.
La République de Cuba ne reconnaît pas le Conseil national de transition, ni aucune autorité provisoire, et ne reconnaîtra qu'un gouvernement fondé en Libye d'une manière légitime, sans intervention étrangère, par la volonté libre, souveraine et commune du peuple frère de Libye.
L'Ambassadeur Víctor Ramírez Peña et le premier secrétaire Armando Pérez Suárez, accrédités à Tripoli, ont gardé une attitude irréprochable, respectant à la lettre leur statut de diplomates, bravant les risques, et restant au côté du peuple Libyen dans cette situation tragique.
Ils ont été les témoins directs des bombardements de l'OTAN contre des cibles civiles et de la mort de personnes innocentes. Sous le prétexte ubuesque de protéger les civils, l'OTAN a assassiné des milliers d'entre eux, ignoré les initiatives constructives de l'Union africaine ainsi que d'autres pays, et ont même violé des résolutions bien discutables imposées au Conseil de sécurité, en particulier par ses attaques contre des cibles civiles, par le financement et l'armement d'un camp en présence et par le déploiement de son personnel diplomatique et opérationnel sur le terrain.
Les Nations unies ont ignoré le cri de l'opinion publique internationale pour défendre la paix et ont fini par devenir les complices d'une guerre de conquête. Les faits ont confirmé les premiers avertissements lancés par le Commandant en chef Fidel Castro et la dénonciation Cubaine opportune aux Nations unies. Désormais le monde peut mieux apprécier quel fin sert la « responsabilité de protéger » quand elle est remise entre les mains des puissants.
Cuba déclare que rien ne peut justifier le massacre de personnes innocentes. Le ministre des affaires Étrangères demande la cessation immédiate des bombardements de l'OTAN, qui continuent de faire des victimes, et réaffirme l'urgente nécessité de permettre au peuple Libyen de trouver une solution pacifique négociée, sans intervention étrangère, dans l'exercice de leur droit inaliénable à l'indépendance et l'auto-détermination, à la souveraineté sur leurs ressources nationales, et à l'intégrité nationale de cette nation-sœur.
Cuba condamne la conduite de l'OTAN, qui vise à créer des conditions similaires pour une intervention en Syrie, et exige la fin de l'intervention impérialiste dans ce pays Arabe. Cuba appelle la communauté internationale à faire obstacle à une nouvelle guerre, exhorte les Nations unies à respecter sa mission qui est de protéger la paix, et soutient le droit du peuple Syrien à la pleine souveraineté et à l'auto-détermination.
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