sociliasmio ecuadorDans toute révolution, la présence du Parti communiste est indispensable

 

par Enrique Vergara, dans le numéro 1841 de « El pueblo », organe du Parti communiste d'Equateur



Traduction JC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/



La droite, avec ses Partis politiques, a perdu de l'influence, de sa capacité de mobilisation et sa domination dans de nombreux secteurs où traditionnellement elle s'était renforcée ces dernières décennies. Certains fonctionnaires de l'appareil d'Etat, plus que jamais, continuent d'être des éléments de la droite et de l'extrême-droite qui, pour faire obstacle au processus de Révolution citoyenne et discréditer le gouvernement de Rafael Correa, sont parvenus à pénétrer dans les cercles et dans les institutions-clés pour gouverner le pays et se font passer actuellement pour les nouveaux leaders de la Révolution citoyenne et de l'Alliance Pais.



Infiltrés dans les cercles les plus proches du Président de la république, dans les Ministères, dans le bureau du Procureur général, du Contrôleur général, dans les Conseils d'administration de banques, d'entreprises, dans d'autres institutions de l'Etat, ils travaillent intensément pour ranimer la droite au niveau national, pour servir leurs propres intérêts mesquins et, par tous les moyens, pour faire avorter le processus de changements et de transformations entrepris par le gouvernement et la Révolution citoyenne.



La partitocratie agonisante essaie, en collaboration avec la presse jaune et contre-révolutionnaire, d'incriminer le Gouvernement national dans des affaires de narco-trafic pour le discréditer auprès des masses, ce que nous ne devons pas permettre.



Les infiltrations des agents de l'impérialisme, nationaux et étrangers, dans les sphères du Gouvernement équatorien, ne sont pas une nouveauté. Pendant des décennies, les Gouvernements anti-communistes et de droite, ont facilité la pénétration systématique des agent qui, par le biais de la corruption, ont réussi à s'incruster et à se consolider dans certaines secteurs de la plus haute importance au sein du Gouvernement national.



Ces lignes stratégiques ont été ressenties avec d'autant plus de force ces derniers temps, comme en avril 2009, le pays est entré dans un processus électoral au niveau national et quand toutes les forces en jeu ont prétendu diriger le pays, gagner du terrain et retrouver les influences perdues. Comme dans ce cas et dans d'autres, la presse nationale, les radios et les Télés, avec une attitude anti-patriotique éhontée, ont « regretté » l'expulsion des hauts fonctionnaires de l'Ambassade nord-américaine et se sont joints, ouvertement, au chœur des « critiques » de la décision prise par le Gouvernement.



Ainsi, quand on parle de Révolution, quelque soit la latitude ou le méridien, on l'entend comme l'exigence urgente de changements, de transformations et de mutations révolutionnaires profonds. Parler de révolution, au jour d'aujourd'hui, c'est le point de départ pour l'impulsion de changements qui doivent être réalisés, à la demande de la société elle-même, sur la base et les structures de l'Etat. L'ensemble de ces changements doivent renforcer et accélérer le processus révolutionnaire. Mais, le processus n'est pas une force en soi, si il ne se matérialise pas dans l'organisation, la combativité et la mobilisation des masses.Ce sont les masses et ses organisations, celles qui donnent force et vigueur aux rapports transformateurs dont la société équatorienne a besoin.



L'action des masses obéit à l'instinct social de survie, et c'est sur ce terrain-là que les forces de la révolution et plus particulièrement notre Parti, doivent renforcer leur activité politique pour organiser, diriger et éduquer les masses, au sein du processus révolutionnaire. Par conséquent, tout processus Révolutionnaire réside en deux points: quelle force va le réaliser et dans quel type d'Etat va-t-il se développer. Dit autrement, soit la droite va réussir à obtenir les résultats politiques qu'elle recherche en ce moment (comme celui de faire capoter le processus révolutionnaire du Gouvernement), soit notre Parti descend dans la rue pour participer activement à l'organisation des masses pour impulser le processus révolutionnaire vers le socialisme, par tous les moyens possibles.



Combien importante est donc l'action dirigeante du Parti dans la politique nationale, puisque de notre action, de la mobilisation de nos forces, de la justesse de nos propositions politiques et organisationnelles vers les masses, émerge la grande responsabilité historique que nous avons de rendre des comptes aux travailleurs et à la Patrie. Les communistes Equatoriens, nos militants, sympathisants, doivent être convaincus, avec la plus grande clarté, que nous vivons un moment de vérité, que nous devons renforcer le Parti, l'améliorer, le perfectionner et le développer comme le véritable instrument politique de la Révolution. C'est ainsi seulement que nous réussirons à acculer et à mettre en échec la droite et à ouvrir la voie de la démocratie, du progrès, de l'indépendance et du bien-être.

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