anagrama partido comunista venezuelaLes communistes vénézueliens soutiennent l'augmentation de 32,25% du salaire minimum annoncée par le président Hugo Chavez



Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/



Le Parti communiste du Vénézuela a qualifié de « positive » l'annonce du Président Chavez d'une augmentation du salaire minimum de 32,25% et propose qu'elle soit rendue effective en une seule fois à partir du 1er mai. Il propose par ailleurs que ces avantages s'étendent à tous les travailleurs du secteur public et privé de façon échelonnée en fonction de leurs revenus



Voilà ce que nous a appris le député Yul Jabour, membre du Bureau politique du PCV qui a souligné que cette augmentation se réalisait « dans un contexte où au niveau international il y a déjà eu des plans d'austérité et des baisses de salaires, fruit de la crise que connaît actuellement le système capitaliste ».



Le PCV affirme que le coût de la crise structurelle du capitalisme a permis d'imposer aux travailleurs la perte de la plupart des acquis, issus des luttes historiques menées par la classe ouvrière et qui sont maintenant remis en cause dans les principales économies mondiales.



Jabour a souligné qu'à la différence du capitalisme, dans notre pays, en conséquence du processus de libération nationale en cours, les travailleurs bénéficient d'une revalorisation du salaire minimum supérieure à l'augmentation de l'Indice des prix à la consommation (IPC) qui a atteint l'an passé les 27,5%, « pour nous c'est quelque chose de très positif », a-t-il insisté.



L'augmentation doit être accordée en une seule fois et étendue à tous les travailleurs



En revanche, la formation communiste estime que, dans l'intérêt des travailleurs et des travailleuses, au vu de la perte de pouvoir d'achat de l'an passé, cette revalorisation devrait être accordée en une seule fois à partir de ce 1er mai.



« Le plus sain et le plus bénéfique pour les travailleurs et les travailleurs, ce serait une augmentation qui ne soit pas répartie sur deux échéances, mais qui soit octroyée dans son intégralité à une seule échéance », a-t-il proposé.



Dans la même idée, le PCV juge nécessaire d'élaborer une politique globale concernant tous les travailleurs et travailleuses des secteurs public et privé, avec une revalorisation échelonnée selon le montant des revenus.

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