Au Vénézuela, la révolution menacée, entre coup d'Etat et ingérences: les communistes appellent à l'unité dans la lutte

Face aux tentatives de coup d'Etat au Vénézuela, pas de reniement ni de capitulation, mettons en échec les conspirateurs !


Traduction d'un communiqué du bureau politique du PC vénézuelien pour http://www.solidarite-internationale-pcf.fr/


Face aux diverses formes d'ingérence de l'impérialisme nord-américain et européen, contre les peuples et gouvernements qui défendent un développement indépendant et souverain, le Bureau politique du Parti communiste du Venezuela (PCV) a fait savoir que cela fait partie, pour lui, d'une rivalité inter-impérialiste pour un nouveau « partage du monde » et la mise en œuvre d'une stratégie visant à garder et élargir leur domination sur le monde, pour continuer des politiques de re-colonisation.


Le Bureau politique du PCV a souligné que la confession cynique du président nord-américain, Barack Obama, qui a reconnu qu'ils ont « tordu le bras » aux gouvernement qui n'acceptent pas ses diktats – mettant en évidence son caractère d'instrument impérialiste des trans-nationales du complexe financier-militaro-industriel nord-américain – est clairement une menace internationale, en particulier contre le peuple et le gouvernement du Venezuela.


C'est une vérité historique, preuve irréfutable que constitue les deux siècles de conduite agressive et belliqueuse du gouvernement états-unien face à la souveraineté nationale et le droit à l'auto-détermination des peuples. Le PCV dénonce et rejette cette politique impérialiste, exhortant toutes les forces vraiment démocratiques, patriotiques, progressistes, populaires et révolutionnaires à se prononcer publiquement.


Pour le PCV, il est clair que cette tentative de « tordre le bras » au Vénézuela s'exprime dans un plan déployé sur plusieurs fronts, une offensive réactionnaire – pour des intérêts de domination impérialiste, et en soutien à l'oligarchie apatride et l'ultra-droite néo-fasciste vénézuelienne – avec comme objectif de renveser le gouvernement bolivarien présidé par Nicolas Maduro et liquider, politiquement et physiquement, les forces populaires et révolutionnaires engagées dans la transformation profonde de la société vénézuélienne, à la recherche de la perspective d'un avenir socialiste.


Le PCV a dénoncé à plusieurs reprises le fait qu'il y a une offensive politique, économique et médiatique de l'ultra-droite mondiale, utilisant toutes les moyens de l'impérialisme : sabotage intégral de l'économie, provocations, efforts pour discréditer les cadres, assassinat d'activistes et dirigeants du processus, et récemment le coup d'Etat déjoué et la tentative d'assassinat contre le président Nicolas Maduro.


Le PCV a exprimé sa solidarité la plus ferme et ainsi qu'un soutien sans failles au président Maduro ainsi qu'au gouvernement bolivarien, insistant sur le fait que face à l'aiguisement actuel des contradictions de classe et l'approfondissement de l'affrontement entre la nation et l'impérialisme, il est indispensable de renforcer l'unité patriotique, ouvrière-populaire, révolutionnaire et civico-militaire, dont le objectifs doivent se concentrer sur la réalisation prochaine du Congrès national du Conseil patriotique des partis politiques du Grand pôle patriotique « Simon Bolivar ».


Le PCV réaffirme les consignes de lutte qu'il porte toujours :


Pas un dollar de plus pour la bourgeoisie !

Contre l'accaparement … Conseils populaires pour la distribution de biens !

La prison pour les corrompus, accapareurs, spéculateurs et mafieux … où qu'ils soient !

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