Contre les agressions impérialistes et pour des changements dans la politique du gouvernement

Article de Tribuna Popular, organe du Parti communiste vénézuélien, reprenant des extraits du communiqué du Mouvement ouvrier et syndical de classe du Venezuela. L’article confirme les positions du mouvement syndical et politique de classe Venezuela, à la fois soutien du gouvernement contre l’impérialisme et opposant à la bureaucratie et aux éléments bourgeois de l’Etat vénézuélien. Les élections législatives auront lieu le 6 décembre. 

« Nous savons très bien qui sont ceux qui souffrent des conséquences de la crise du capitalisme vénézuélien, dépendant et rentier, et des effets terribles des mesures criminelles qu’appliquent les Etats-Unis et leurs laquais associés contre nation : nous les travailleurs, actifs et retraités, les paysans pauvres, le peuple travailleur des villes et des campagnes, nous qui ne sommes pas propriétaires des entreprises et des grands domaines, nous qui ne gérons des millions dans des affaires licites ou illicites, nous qui n’occupons pas de hauts postes dans le bureaucratie de l’Etat vénézuélien, avec les privilèges dont jouissent toujours les hauts fonctionnaires dans un Etat bourgeois. »   

Ce qui précède est l'un des premiers paragraphes d’un communiqué publié par la Centrale unitaire des travailleurs du Venezuela (CUTV), syndicat affilié à la Fédération syndicale mondiale (FSM), le Front national de lutte de la classe ouvrière (FNLCT) et le courant de classe des travailleurs "Cruz Villegas". Ce communiqué est destiné aux organisations politiques et sociales révolutionnaires du monde et du Venezuela, devant la nécessité d'expliquer la réalité objective que vivent les travailleurs de notre pays.

Ce communiqué est signé par de nombreux dirigeants d'organisations syndicales, délégués à la prévention [ndlr.: représentants du personnel à l’équivalent des ex-CHSCT], dirigeants syndicaux de base et porte-parole des conseils de travailleurs.

Il a été rédigé en réponse à une « lettre ouverte adressée aux partis communistes et à d'autres organisations » émise par les dirigeants d’une soi-disant « Central Bolivariana y Socialista de Trabajadores » (CBST), par laquelle ils tentent de disqualifier les forces politiques et sociales qui luttent pour une solution révolutionnaire à la crise.

Le communiqué réitère la condamnation de la politique d'agression développée par l’impérialisme américain et européen contre la nation vénézuélienne. Il réaffirme que, face au blocus et aux mesures coercitives unilatérales, les organisations signataires, tout comme le Parti communiste du Venezuela (PCV) et d'autres forces de la gauche révolutionnaire, aujourd'hui unies dans l'Alternative révolutionnaire populaire, impulsent la solidarité mondiale combative autour du peuple vénézuélien et avec le gouvernement légitime de la République bolivarienne du Venezuela, dirigé par le président Nicolas Maduro Moros.

Mais, en même temps, il explique le désaccord total du mouvement ouvrier et syndical de classe avec les politiques visant à renforcer la domination du capital au détriment de la classe ouvrière et des travailleurs en général.

19 octobre 2020

Traduction MlJ

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