L’anticommunisme de l’UE ne passera pas - Déclaration du PC Grec KKE, à propos de la "Journée européenne du Souvenir" du 23 août

En complément de la déclaration du KKE, on peut relire l'article de vivelepcf contre l'institution de cette "journée du souvenir" anticommuniste par le Parlement européen en 2009 sur le lien suivant: LIEN

 

DECLARATION DU PARTI COMMUNISTE GREC:

 

La délégation du KKE au Parlement européen dénonce les événements anticommunistes organisés par l'Union européenne et la présidence slovaque de l'UE. Les événements se déroulent dans le cadre de la soi-disant « Journée européenne de commémoration des victimes de régimes totalitaires » que l'UE tente d’instaurer le 23 août. Dans ces événements participent des représentants des ministères de la Justice des États membres de l'UE, plusieurs «instituts» et des ONG qui sont financées par des fonds communautaires ayant pour mission spécifique de calomnier le socialisme et réécrire l'Histoire.

Un objectif clair de ce rassemblement anticommuniste est la manipulation de la conscience des travailleurs, du peuple, en premier lieu de la jeunesse, en utilisant comme leurs armes la falsification de l'histoire et des calomnies contre les gains sans précédent des travailleurs dans le socialisme. À travers l’équation historiquement inexacte du communisme et du fascisme, ils cherchent en fait à exonérer le monstre fasciste et le «ventre» qui lui donne naissance et le reproduit: le système capitaliste.

Les événements de l'UE et de la présidence slovaque de cette année, avec l'ajout des discussions sur « la radicalisation en Europe », cherchent encore plus ouvertement à cibler la lutte du peuple pour la libération sociale, l'activité et l'idéologie communiste, comme cela se passe dans des différents États membres de l'UE, où les partis communistes et l'activité politique des communistes sont soumis à des poursuites pénales.

Le gouvernement SYRIZA-ANEL porte d'énormes responsabilités, car avec sa participation à ce rassemblement réactionnaire il légitime et contribue au renforcement de l'anticommunisme, qui est une idéologie officielle de l'UE, et à l'exonération du fascisme qui, historiquement, comme aujourd'hui, se sont révélés des conditions nécessaires à la mise en œuvre de la politique antipopulaire dans tous les États membres de l'UE.

Les peuples ont la mémoire, l'expérience du passé et l'expérience d'aujourd'hui de la barbarie antipopulaire des politiques des monopoles, de l'UE et des gouvernements bourgeois de ses États membres, afin de faire face à la fois à la campagne anticommuniste et la ligne politique antipopulaire, en ouvrant par leur propre alliance la voie vers le pouvoir ouvrier-populaire et leur prospérité.

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