exitbankPour les communistes irlandais, « l'UE et le FMI sont les forces déterminantes à combattre »



Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

 

 

 

 

 

Cf la précédente déclaration du Parti communiste: Les communistes irlandais appellent à la résistance contre la main basse de l'Union Européenne, de la BCE et du FMI sur l'Irlande

 

Ce gouvernement, tout comme l'économie Irlandaise, est passé sous la ligne de flottaison et est désormais en train de sombrer. Le radeau de sauvetage mis sur pied par l'UE et le FMI n'est pas destiné à résoudre les problèmes grandissants auxquels est confronté notre peuple mais seulement à sauver les riches et les puissants, en particulier les banques Allemandes, Françaises et Britanniques, ainsi que l'Euro, avertit le Parti communiste d'Irlande.

 

 

Les politiques du FMI et de l'UE ne résoudront pas nos problèmes, mais ne peuvent que faire empirer la situation. Partout dans le monde, il y a une riche expérience des conséquences de l'imposition des politiques du FMI. Elles ont tout détruit sur leur passage, avec ces centaines de millions de vies humaines réduites à la misère et à la famine. Il a fallu des décennies aux pays d'Amérique latine pour se remettre des dégâts causés par les politiques que leur a imposé le FMI, et c'est seulement en rejetant ces politique que leur redressement a été possible.

 

 

Une bonne partie de l'amélioration de la dernière décennie est due à l'émergence de gouvernements radicaux engagés à donner la priorité au peuple et non aux banques et aux établissements financiers.

 

 

Il est évident que tous les partis politiques dominants se content de laisser l'UE et le FMI décider de l'avenir de notre peuple et de la destinée de notre pays. Ils acceptent tous, dans une plus ou moins large mesure, tout ce que l'Union Européenne veut et a besoin que l'Irlande fasse.

 

 

A moins qu'il y ait un changement politique radical et l'élaboration d'un système économique alternatif populaire, des dizaines de milliers de personnes vont quitter notre pays, tandis que des dizaines de milliers d'autres seront réduites à la pauvreté.

 

 

Aucun des partis politiques dominants n'a à offrir quelque chose de différent de ce que le Gouvernement se prépare à mettre en oeuvre. Tous les discours du Fine Gael et du Labour d'alternatives et de re-négociation avec l'UE et le FMI ne sont que des paroles et des promesses électorales de plus.

 

 

L'UE et le FMI ne négocient pas, ils donnent des ordres, et ils ont l'assurance d'avoir en face d'eux un Gouvernement obéissant, aussi longtemps qu'il n'y aura pas de fort mouvement populaire défendant la souveraineté populaire.

 

 

Nous savons à quoi nous attendre de la part du Fine Gael, et quelles illusions pourrions-nous avoir sur le Labour, sur le fait qu'ils pourraient faire autre chose qu'être à l'écoute des besoins du grand capital et de l'UE, nous n'avons pas à regarder plus loin qu'au rôle joué par Blair et par Schroder en Allemagne et maintenant par Papandreou en Grèce pour voir comment les gouvernements travaillistes poursuivent le même programme que les Conservateurs.

 

 

Le mouvement syndical doit rompre avec l'approche actuelle qui mène à une impasse et commencer à agir de manière indépendante et développer ses propres revendications politiques. Les travailleurs ne peuvent plus se permettre de rester passifs et doivent devenir une force politique indépendante et ne plus être une simple réserve d'électeurs.

 

 

Un bon point de départ est d'appel au refus de payer à la dette. Ce n'est pas au peuple de la payer. Il faut que les travailleurs sortent par milliers ce samedi pour monter aux partis politiques parlementaires que nous n'accepterons pas les diktats du FMI et de l'UE.

Retour à l'accueil